Αμφιπρόσωπος εικών του Βυζαντινού Μουσείου Αθηνών εκ της Ηπείρου

 
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1960 (EL)

Αμφιπρόσωπος εικών του Βυζαντινού Μουσείου Αθηνών εκ της Ηπείρου (EL)
A double-sided icon of the Byzantine Museum of Athens from Epirus (EN)
Icône bilatérale du, Musée Byzantin d'Athènes provenant d'Epire (FR)

ΣΩΤΗΡΙΟΥ, Μαρία

Μη διαθέσιμη περίληψη (EL)
No abstract (available).  (EN)
L'icône du Crucifiement a été découverte en nettoyant le revers de l'icône de la Mère de Dieu du Musée Byzantin (No. 157). Elle provient du Monastère de l'Annonciation près d'Arta en Epire. De ce dérochage et de la radiographie, on a pu déterminer trois époques. La Croix, le corps du Christ, la petite main à côté de Jean et les petits anges proviennent de l'icône primitive ; le fond jaune avec les étoiles a été peint par dessus à une époque plus récente ; quant à la tête du Christ avec le haut de la poitrine, la Mère de Dieu et St. Jean, tout cela appartient à une troisième période. Dans le Crucifiement primitif, le Christ était représenté vivant, les yeux ouverts, comme la radiographie Ta montré ; cela s'allie avec la couleur rose du corps. St. Jean, avec la main tendue, avait le type archaïque de l'Evangéliste témoin, qui se conserva jusqu'au Xle siècle. Le style linéaire et la simplification des formes témoignent d'une oeuvre orientale de tradition monastique, qui continue l'art des icônes syro-palestiniennes du premier millénaire. Les parties de l'icône qui proviennent de la retouche sont d'une technique différente et d'une qualité supérieure. Pour ce qui concerne l'iconographie, la tête du Christ appartient au type du Xlle siècle, comme les attitudes de la Mère de Dieu et de St. Jean, lesquelles ont cependant quelque-chose de plus libre et spontané. La technique et le style démontrent de même des caractères plus évolués. La liberté impressioniste dans l'éclairage du visage du Christ dépasse les réalisations du Xlle siècle, or les détails du rendement de la tête et les altérations des traits du visage par le sceau de la mort démontrent un sens de vérité provenant d'une observation réelle. Dans le visage de la Mère de Dieu, la minutieuse plasticité s'harmonise avec un sens rare de réalisme et une expression physionomiste. L'artiste réfugie sa passion personnelle dans l'émouvante expression de la douleur humaine. Dans le visage de Jean, les couleurs se rangent sur des plans plus larges à la manière des fresques ; cela, bien que naturaliste, et d'une profonde expression de douleur, présente une structure plus solide et des formes simplifiées, ce qui lui donne une empreinte de spiritualité. L'ensemble de la figure de Jean se distingue par de justes proportions et une conception organique du corps humain. La draperie simple, sans l'abondance décorative de l'art des Comnènes, fait ressortir le volume plastique du corps. Cette phase de l'évolution où les éléments réalistes et dramatiques entrent dans l'art, on peut la suivre aux stades évolués des fresques de Nerezi (1164), d'Aquileja (fin du Xlle siècle), de Milésevo (1230) et des miniatures du cod. Berol. 66. Notre icône se place dans le cadre des deux derniers. A la même époque, Giunta Pisano à Toscane et ensuite les autres peintres jusqu'à l'époque de Cimabue peignent des crucifix, dont le type iconographique, le procédé et le sens dramatique témoignent d'une dépendance étroite des modèles byzantins. Jusqu'aujourd'hui, des icônes authentiques, contemporaines au Crucifiement, qui auraient pu donner une idée exacte de ces modèles byzantins manquaient. De ce point de vue, l'icône du Musée Byzantin est caractéristique, parce qu'elle éclaire davantage le problème des influences byzantines sur l'art de Ducente et atteste la supériorité qualitative des modèles byzantins. L'importance de cette icône est d'autant plus grande que, provenant d'un Monastère près d'Arta, elle constitue un exemplaire de l'art du Despotat de l'Epire, art qui était considéré comme conservatif et provincial. Le niveau élevé de l'icône du Crucifiement ainsi que des mosaïques des Prophètes récemment découvertes de la coupole de Parégoritissa d'Arta réfutent les opinions acceptées jusqu'à présent et témoignent que l'Epire, au XHIe siècle, n'est pas restée étrangère à la formation du nouveau style des Paléologues. (FR)

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Δελτίον Χριστιανικής Αρχαιολογικής Εταιρείας

Ελληνική γλώσσα

1960-01-11


Χριστιανική Αρχαιολογική Εταιρεία (ΧΑΕ) - Christian Archaeological Society (ChAE) (EL)

1105-5758
2241-2190
Δελτίον της Χριστιανικής Αρχαιολογικής Εταιρείας; Δελτίον XAE 1 (1959), Περίοδος Δ'. Στη μνήμη του Νίκου Βέη (1883-1958); 135-143 (EL)
Deltion of the Christian Archaeological Society; Deltion ChAE 1 (1959), Series 4. In memory of Nikos Bees; 135-143 (EN)




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