Στερέωσις και αποκατάστασις του εξωνάρθηκος του καθολικού της μονής Δαφνίου (πίν. 1-10)

 
δείτε την πρωτότυπη σελίδα τεκμηρίου
στον ιστότοπο του αποθετηρίου του φορέα για περισσότερες πληροφορίες και για να δείτε όλα τα ψηφιακά αρχεία του τεκμηρίου*
κοινοποιήστε το τεκμήριο




1964 (EL)

Στερέωσις και αποκατάστασις του εξωνάρθηκος του καθολικού της μονής Δαφνίου (πίν. 1-10) (EL)
La consolidation et l'anastylose del'exonarthex du catholicon du monastère de Daphni (pl. 1-10) (EN)
La consolidation et l’anastylose de l'exonarthex du catholicon du monastère de Daphni (Pl. 1-10) (FR)

ΣΤΙΚΑΣ, Ευστάθιος Γ.

Μη διαθέσιμη περίληψη (EL)
No abstract (available).  (EN)
Avant d'aborder le sujet principal de son étude l'auteur, s'appuyant sur un examen minutieux du monument, passe en revue la série des travaux de consolidation et de conservation du monastère de Daphni exécutés dépuis le 13e siècle jusqu'à nos jours. Or, les premiers travaux de ce genre sont dus au moines Francs de l'ordre de Cîteaux qui, ayant éloigné les moines Orthodoxes, s'étaient installés à Daphni depuis 1207 et y restèrent jusqu'au retour des Orthodoxes en 1458. Ainsi les Cisterciens ont procédé en premier lieu à la consolidation de l'exonarthex byzantin, qui s'était entretemps en partie effondré, en substituant aux arcatures byzantines en plein cintre du mur occidental des arcs brisés gothiques, conservés jusqu'aujourd'hui (fig. 1 et PI- l . l ) . Ils ont également transformé l'étage de l'exonarthex en une construction défensive munie de créneaux. Après la retraite des Cisterciens les Orthodoxes retournés ont procédé au 16e siècle, à la construction ou la réparation des parties suivantes : 1° Des compartiments originaux qui avaient subsisté après l'effondrement partiel de l'étage du narthex (Trésor, habitation de l'higoumène, bibliothèque PI. 2.2 ). C'est à la même époque qu'appartient aussi la construction de l'escalier intérieur qui conduisait aux compartiments de l'étage ci-dessus mentionnés (fig. 2 et PI. 3.1). 2° Du clocher qui chevauchait sur le bras nord de la croix des toits (PI. 4.1). 30 Des arcades qui entourent la cour interne postérieure et 40 De la voûte en berceau construite sous la voûte d'arête centrale primitive du narthex ( PI. 5.3 ), comme il resuite de l'étude que lui a consacrée l'architecte Français E. Troump. Plus tard, dépuis 1676 jusqu'en 1880, il paraît que le monastère a été complètement abandonné, et c'est seulement en 1888 que s'éveilla l'intérêt des autorités helléniques pour la sauvegarde de cet important monument médiéval. Ainsi en 1891, après avoir enlevé la colossale mosaïque du Pantocrator et des seize prophètes du tambour, on a procédé à la démolition de la coupole du Catholicon qui menaçait ruine. On a ensuite reconstruit la coupole, remis à leurs places primitives les mosaïques enlevées et pris soin pour la consolidation et en général pour la conservation de toutes les mosaïques murales de l'église. Enfin en 1894 on a consolidé le narthex par l'architecte E. Troump, après avoir enlevé toutes les additions postérieures, à savoir: la voûte en berceau construite sous la voûte d'arête médiane et les colonnes appliquées en saillie sur la face interne du mur du narthex. Tout ce qui a été dit plus haut concerne les travaux de consolidation du Catholicon jusqu'en 1955, date à laquelle sur l'instigation du professeur Orlandos on a décidé a effectuer des travaux supplémentaires de restauration et de consolidation devenus indispensables, tels que la reconstruction de tous les toits du Catholicon, l'ouverture des fenêtres byzantines murées et la reconstruction du pavage intérieur en marbre. En plus une équipe de spécialistes s'occupa de la consolidation des excellentes mosaïques, dont plusieures avaient été endommagées et décollées des murs. Plus tard encore, en 1959, ont été entrepris, sous la direction de l'auteur, de très importants travaux de consolidation et surtout de restauration de l'exonarthex du Catholicon. Celui-ci, bâti à peu près simultanément avec le naos principal, était par conséquent une construction purement byzantine. Il avait cependant subi pendant le 13e siècle diverses transformations par les moines Cisterciens, parmi lesquelles la plus importante était celle du changement de la disposition byzantine des baies qui s'ouvraient sur le mur de la façade occidentale. La figure 1 et PI. 1.1 montrent l'état du côté Ouest de l'exonarthex avant les travaux Par la suite des tremblements de terre tout ce mur ouest présentait une forte inclinaison vers l'extérieur, qui avait atteint à l'angle Nord-Ouest les 60 centimètres. Pour éviter son effondrement, les baies qui s'ouvraient dans le mur avaient été bouchées par la maçonnerie. Plus tard encore une chapelle et des citernes vinrent s'adosser contre la façade et, il y a presque un siècle, de massifs contreforts ont été ajoutés à l'angle Nord-Ouest, visibles sur les figures 1, 3 et PI. 1.1. Il est évident que cette façade fortement déformée ne pouvait pas continuer à exister à l'infini. Il fallait à tout prix d'abord redresser le mur incliné et puis lui rendre son joli aspect primitif, tout en conservant quelques unes des transformations franques. Cette oeuvre n'était pas si facile, mais on s'y attaqua avec confidence. Avant d'entreprendre les travaux on a photographié et relevé l'état du monument ( fig. 1 et PI. 1.1, fig. 7 et PI. 5.1). Puis, pour redresser le mur et le ramener à sa position primitive, l'auteur a appliqué le système suivant. A l'aide d'échafaudages spéciaux, munis de contre-poids, suspendus à des poutres inclinées ajustées contre le mur de façade, il a fait tirer par des cordes armées et petit-à-petit ramener en bloc à sa position primitive le mur ouest sans qu'aucune pierre ne soit touchée (PI. l.l et 1.2). Cependant pour que le mur redressé fût retenu et stabilisé on a procédé à la construction au dessus des arcades d'un chaînage en beton armé, caché dans la maçonnerie et courant tout le long des murs ouest et sud de l'exonarthex ( fig. 8 ). On a ensuite enlevé la maçonnerie qui bouchait les arcades et on a construit sous les naissances des arcades des supports en moellons d'un aspect tout à fait neutre ( PI. 1.2 et 4.3). Or, ces supports ont remplacé les quatre colonnes ioniques en marbre, qui s'y trouvaient primitivement et dont trois furent enlevées, il y a plus d'un siècle, par Lord Elgin et transportées au Musée Britannique de Londres (fig· 18β et PI. 10). La quatrième colonne, fragmentée en plusieurs morceaux dispersés, a été reconnue par l'auteur dans l'enceinte du monastère. On la voit reconstituée sur les figures 18 α et 19. Une restauration graphique de la façade byzantine, dressée par l'auteur, est fournie par les figures 11 et 15- Comme on voit sur ces figures le porche primitif ou exonarthex présentait au rez-de-chaussée de la façade trois baies : une médiane et deux latérales. La baie médiane avait la forme d'un trivélon dont l'arcade centrale reposait sur deux colonnes ioniques. Les baies latérales étaient bilobées et chacune de ces arcades s'appuyait aussi sur une colonne ionique. D'autre part au petit côté sud du porche il y avait deux arcades en plein cintre et en briques qui s'appuyaient aussi sur une colonne ionique encore sur place (fig. 7 et PI. 5.1.2). Au contraire au petit côté nord il n'y avait qu'une arcade qui s'appuyait d'une part sur l'angle nord-ouest et de l'autre sur la tour de l'escalier tournant qui conduisait à l'étage supérieur (PI. 6.1). Quant à cet étage, dont la corniche extérieure souligne la position du plancher, il comprenait une grande salle qui s'étendait sur toute la surface de l'exonarthex ( fig. 13 et PI. 9.1 ). Cette salle était éclairée par 3 grandes baies géminées ouvertes sur la façade entre des piliers correspondant aux piliers du rez-de-chaussée. Elle était couverte d'un toit à double pente embrassant aussi bien l'exonarthex que le narthex. On y accédait par un escalier tournant ( κοχλίας ) situé à l'angle Nord- Ouest du narthex. Le porche tenait lieu d'exonarthex. Les chambres de l'étage qui s'ouvraient sur la grande salle servaient soit de trésor, soit comme habitation de l'higoumène ou bien pour abriter la bibliothèque et les archives du monastère. Quant à la date de construction du porche l'auteur a été guidé pour la fixer par l'observation que le parement des murs de l'exonarthex est construit en moellons plus petits et garnis de briques plus minces (2,5 cm.) que celles des autres parties de l'église (4,5 cm.). Or, comme au dessus des fenêtres trilobées du côté Sud ( PI. 9.3 ) le parement des murs de l'étage est construit en moellons garnis de briques tout à fait semblables à ceux des murs de l'exonarthex ( PI. 6.1 ), il s'ensuit que ce dernier est à peu près contemporain au naos principal. C'est à cette même conclusion que nous amène aussi l'examen des ornements coufiques récemment découverts et peints sur les piliers du rez-de-chaussée ( PI. 7.1 et 8.1 ). (FR)

info:eu-repo/semantics/article
info:eu-repo/semantics/publishedVersion


Δελτίον Χριστιανικής Αρχαιολογικής Εταιρείας

Ελληνική γλώσσα

1964-01-11


Χριστιανική Αρχαιολογική Εταιρεία (ΧΑΕ) - Christian Archaeological Society (ChAE) (EL)

1105-5758
2241-2190
Δελτίον της Χριστιανικής Αρχαιολογικής Εταιρείας; Δελτίον XAE 3 (1962-1963), Περίοδος Δ'; 1 - 47 (EL)
Deltion of the Christian Archaeological Society; Deltion ChAE 3 (1962-1963), Series 4; 1 - 47 (EN)




*Η εύρυθμη και αδιάλειπτη λειτουργία των διαδικτυακών διευθύνσεων των συλλογών (ψηφιακό αρχείο, καρτέλα τεκμηρίου στο αποθετήριο) είναι αποκλειστική ευθύνη των αντίστοιχων Φορέων περιεχομένου.