Η παράστασις της Φιλοξενίας του Αβραάμ σε μια εικόνα του Βυζαντινού Μουσείου (πίν. 33-39)

 
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1964 (EL)

Η παράστασις της Φιλοξενίας του Αβραάμ σε μια εικόνα του Βυζαντινού Μουσείου (πίν. 33-39) (EL)
La représentatio n de la philoxénie d'Abraham dans une icône du Musée Byzantin d'Athènes (pl. 33-39). (EN)
La représentation de la Philoxénie d'Abraham dans une icône du Musée Byzantin d'Athènes (Pl.33-39) (FR)

ΧΑΡΑΛΑΜΠΟΥΣ-ΜΟΥΡΙΚΗ, Ντούλα

Μη διαθέσιμη περίληψη (EL)
no abstract (EN)
Une icône de la Philoxénie d'Abraham au Musée Byzantin d'Athènes (No d'inv. i r § ) ( PI. 33) est à rapprocher tout particulièrement de deux icônes semblables appartenant au Musée de l'Hermitage à Leningrad ( PI. 34 ) et au Musée de Narbonne ( PI. 35 ). Ces trois icônes accusent une telle parenté du point de vue de l'iconographie et du style qu'il est naturel d'en présumer l'existence d'un prototype commun. Ce prototype iconographique pourrait sans nul doute remonter à l'époque des Paléologues, précisément au i4ème s., et se rattacherait aux créations artistiques inspirées de la Capitale. Les monuments suivants, à savoir : a ) La miniature des CEuvres théologiques de Jean Cantacuzène (Bibliothèque Nationale de Paris, Gr. 1242) (PI. 36.1), b) la fresque de l'arc de l'abside de la Péribleptos à Mistra, c) une icône portative au Monastère de Vatopédi au Mont Athos ( PI. 37.1 ) et, d) l'icône du Musée Bénaki (PI. 36.2), tous les quatre datés ou datables du i4ème s., nous aident à formuler les principaux caractères iconographiques du prototype en question. Il s'agit de: a) la forme carrée ou rectangulaire de la table, b) la façon, toujours la même, dont la « nappe - serviette » est étendue sur la table, c ) l'omission du nimbe crucigère et du rouleau porté par les anges dans des compositions antérieures, d ) la main de l'ange du milieu posée sur la table, e) la tête de l'ange central légèrement inclinée vers la gauche, f) la position particulière du pied gauche de l'ange de droite, constamment détaché du sol, g ) la façon, toujours la même, dont le chiton et Yhimation recouvrent les corps des anges, h ) la place symétrique d'Abraham et de Sara à droite et à gauche de l'ange du milieu et, i) l'absence de l'épisode de l'immolation du veau et de la représentation d'un ou de plusieurs animaux dans la composition. Parmi les traits stylistiques, communs aux quatre représentations de la Philoxénie, on pourrait comprendre : a ) la grâce et l'allure hellénistiques des anges, b ) le riche décor architectural qui encadre la scène. Les traits notés ci-dessus, employés à maintes reprises à l'époque antérieure au i4ème s., mais jamais tous à la fois, appartiennent à la période paléologienne, apte à créer un nouveau type iconographique conforme aux conceptions esthétiques de l'époque. Le prototype paléologien est fidèlement suivi par les peintres des trois icônes en question et l'imitation va jusqu'aux moindres détails, mais ces icônes témoignent d'une certaine sécheresse d'expression, d'une stylisation linéaire des formes et d'un air d'imitation servile, qui n'ont rien à voir avec la « grande peinture » de l'époque des Paléologues. D'ailleurs, les traits du prototype paléologien sont relevés, tels quels, pendant la période postérieure à la prise de Constantinople, notamment pendant la ière moitié du i6ème s., époque de floraison exceptionelle de la peinture de l'École crétoise, sous l'influence de la personnalité rayonnante de son grand maître, Théophane. Les icônes du Musée Byzantin, de l'Hermitage et de Narbonne se rapprochent particulièrement des créations artistiques de ce peintre et de son école, notamment des compositions analogues du Catholicon de Davra ( 1535 ), de Dionysiou (1547) et de Dochiariou (1568) au Mont Athos, et du Catholicon de la Transfiguration (1552), (PI. 38.1) aux Météores. D'autre part, on rencontre les divers détails iconographiques de ces trois icônes dans une série de peintures murales et d'icônes portatives qui sont toutes datées de la 1ère moitié du i6ème s. En conclusion, on pourrait dater l'icône du Musée Byzantin — qui d'ailleurs paraît être inférieure aux deux autres du point de vue artistique — de la 1ère moitié du ióème s., placer la Philoxénie de Narbonne au début du siècle et l'icône de l'Hermitage, à la fin du i5ème s., icône qui s'apparente le plus aux créations paléologiennes tant par le style que par la technique. Il serait difficile de voir la transition des oeuvres du I4ème s. à la production artistique de la 1ère moitié du i6ème s., et cela à cause du nombre très restreint des monuments datés du isème s. Une petite icône de l'ancienne Collection Carrand au Musée de Bargello à Florence et la minuscule représentation circulaire dans l'icône «En toi se réjouit» au Musée Byzantin, lesquelles, selon toute probabilité, pourraient remonter au isème s., montrent le type déjà formé. L,e type iconographique étudié a connu un grand essor à l'époque postbyzantine. On pourrait citer entre autres l'icône du Musée de Corfou (PI. 37.2), l'icône disparue de l'ancien Musée de Zante (PI. 39.2) et celles des Collections particulières des MM. M. Kalligas ( PI. 39.1 ) et G. Mêlas (PI. 38.2). (FR)

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Δελτίον Χριστιανικής Αρχαιολογικής Εταιρείας

Ελληνική γλώσσα

1964-01-11


Χριστιανική Αρχαιολογική Εταιρεία (ΧΑΕ) - Christian Archaeological Society (ChAE) (EL)

1105-5758
2241-2190
Δελτίον της Χριστιανικής Αρχαιολογικής Εταιρείας; Δελτίον XAE 3 (1962-1963), Περίοδος Δ'; 87-114 (EL)
Deltion of the Christian Archaeological Society; Deltion ChAE 3 (1962-1963), Series 4; 87-114 (EN)




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