Les débuts de la renaissance des paléologues en Grèce Continentale et dans les iles grecques au XIIIe siècle (pl. 48-64)

 
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1966 (EN)

Η πρώϊμος παλαιολόγειος αναγέννησις εις τας χώρας και τας νήσους της Ελλάδος κατά τον 13ον αιώνα (πίν. 48-64) (EL)
Les débuts de la renaissance des paléologues en Grèce Continentale et dans les iles grecques au XIIIe siècle (pl. 48-64) (EN)
Les débuts de la Renaissance des Paléologues en Grèce continentale et dans les iles grecques au XIIIe siècle (Pl. 48-64) (FR)

ΣΩΤΗΡΙΟΥ, Μαρία

Μη διαθέσιμη περίληψη (EL)
No abstract (available).  (EN)
L'opinion dominante est que, si la Renaissance des Paléologues au cours du XIIIe siècle — alors à ses débuts — a trouvé en Serbie un large développement, en terre grecque, par contre, à cette même époque, elle est demeurée à un niveau d'art provincial et populaire, nourri de traditions orientales. Une telle opinion s'appuie sur les monuments publiés jusqu'à ce jour. Cependant, en Grèce continentale, comme dans les îles, il existe encore un grand nombre d'églises inconnues ou inédites, qui possèdent des fresques présentant toutes les étapes de l'évolution et les réussites des débuts de la Renaissance des Paléologues depuis sa première présentation timide à la fin de la période des Comnènes, jusqu'à sa parfaite réalisation vers la fin du XIIIe siècle. J'apporterai ici de simples exemples de séries de fresques que les caractéristiques de style et autres signes relient aux fresques, connues et datées, des églises se trouvant surtout en terre serbe. Et tout d'abord, pour ce qui nous reste des fresques de l'église de Samarina (pi. 48-52) datée de la seconde moitié du XIIe siècle, l'intensité de l'expression psychologique des visages, le modelé souple, la composition monumentale, le rythme parfait de la ligne dans les plis des vêtements, relient ces fresques à celles de Nerezi et de Saint-Démétrios de Vladimir, qui ont subi l'influence de Constantinople. Nous trouvons la continuation de ce courant classicisant dans les fresques connues de la Sainte-Trinité de Kranidion, de Saint-Georges d'Oropos et de Saint-Jean de Kalyvia en Attique, datées aux environs de 1245. Les fresques, encore non nettoyées, de l'Église des Saints-Apôtres dans l'île de Kéa (pi. 53-54) peuvent être mises en parallèle avec la production artistique de style classique du milieu du XIIIe siècle et particulière ment de Boïana pour ce qui est de la sensibilité du modelé, de la finesse et de l'exactitude du dessin. Plus classique encore apparaît l'Ange de l'Ascension de l'église de Saint-Jean dans l'île de Naxos (pi. 56) avec le rythme harmonieux de la figure entière et le relief délicat du visage. Cette fresque peut être considérée comme se trouvant au même point de développement que celles de Sopocani, et être datée entre 1260 et 1270. Dans l'église des Taxiarques du Castro de Géraki de Laconie (pi. 55), des indices iconographiques dans la scène de la prise de Jéricho, un des miracles accomplis par les Archanges, permettent de dater cette fresque de la seconde moitié du XIIIe siècle. Les fresques de l'Église de Saint-Nicolas, dans la ville de Géraki (pi. 57-60), présentent beaucoup de caractères communs aux fresques serbes de la dernière décade du XIIIe siècle et particulièrement de Gradac et de Arilje. Il existe, à Arta et dans ses environs, une série d'églises possédant des fresques de la seconde moitié du XIIIe siècle qui n'ont pas encore été nettoyées. Des exemples pris dans l'église de Saint-Démétrios Katsouris, de la fin du XIIIe siècle (pi. 61), témoignent d'un niveau artistique élevé, ainsi que les fresques de l'Omorphi Ecclesia d'Athènes (pi. 62) qui montrent une pleine possession, de la part de l'artiste, de la valeur de la plasticité. Enfin, les fresques de l'Olympiotissa d'Elasson en Thessalie (1295 ou 1304) appartiennent entièrement à l'École macédonienne (pi. 63-64). Par les exemples donnés ci-dessus, nous avons présenté un aperçu sommaire du matériel artistique dont la Grèce dispose. Lorsque les fresques de ces églises seront nettoyées, étudiées, et lorsque pourront y être ajoutées celles d'autres régions, non encore explorées, à ce moment, leur rapport avec l'art d'autres pays et la contribution des monuments grecs à l'oeuvre créatrice de la Renaissance des Paléologues pourront, seulement, être éclaircis avec plus de précision. Pour l'instant, nous pensons que les exemples fournis sont suffisants pour modifier l'opinion qui dominait jusqu'à présent, et nous amener à penser que, premièrement, la peinture monumentale continue durant toute l'occupation franque, non seulement dans les régions libres des Despotats, mais aussi dans les régions continentales et insulaires de la Grèce soumises à l'occupation franque. En second lieu, on pourrait présumer que l'art de la première phase de la Renaissance des Paléologues de ces régions suit, dans ses grandes lignes, un développement parallèle à celui de la peinture monumentale contemporaine de la Serbie qui représente ou reflète, en grande partie, l'art de Constantinople et, plus tard, celui de Thessalonique. Si nous prenons en considération que des tendances progressistes analogues sont manifestes, hors du Despotat d'Epire, dans les monuments de l'Empire de Trébizonde — selon les recherches récentes de Talbot Rice à Sainte-Sophie — ainsi que dans ceux de l'Empire de Nicée — d'après Lasareff — monuments aujourd'hui disparus, il apparaît alors — en évidence — que le mouvement artistique, au cours du XIIIe siècle et jusqu'à la Renaissance des Paléologues proprement dite, ne se bornait pas à des pays déterminés, mais, en général, s'étendait à tous les pays byzantins et slaves soumis à l'hégémonie de la seule église Orthodoxe. (FR)

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Δελτίον Χριστιανικής Αρχαιολογικής Εταιρείας

Greek

1966-01-11


Χριστιανική Αρχαιολογική Εταιρεία (ΧΑΕ) - Christian Archaeological Society (ChAE) (EL)

1105-5758
2241-2190
Δελτίον της Χριστιανικής Αρχαιολογικής Εταιρείας; Δελτίον XAE 4 (1964-1965), Περίοδος Δ'. Στη μνήμη του Γεωργίου Α. Σωτηρίου (1881-1965); 257-276 (EL)
Deltion of the Christian Archaeological Society; Deltion ChAE 4 (1964-1966), Series 4. In memory of Georgios A. Sotiriou (1881-1965); 257-276 (EN)




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