Εικόνες επιστυλίου από το Άγιον Όρος (πίν. 77-93)

 
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1966 (EL)

Εικόνες επιστυλίου από το Άγιον Όρος (πίν. 77-93) (EL)
Icones d'architraves provenant du Mont Athos (EN)
Icônes d’architraves provenant du Mont Athos (FR)

ΧΑΤΖΗΔΑΚΗΣ, Μανόλης

Μη διαθέσιμη περίληψη (EL)
No abstract (available).  (EN)
L'auteur voudrait ajouter, par cette note, quelques pièces inédites au dossier de ce genre spécial d'icônes, constitué pour la première fois par Sotiriou (Note 1), complété dernièrement par Lazarev (Note 2) et Weitzmann (Note 3) et, à ce propos, récapituler ce que l'auteur avait noté ailleurs à ce sujet (Note 4). La pièce principale est une icône conservée dans le dépôt du Monastère de Vatopédi; elle serait constituée de cinq pièces, dont on connaît actuellement les quatre, la dernière faisant défaut. La hauteur est de 69 cm., la longueur de la pièce centrale (PI. 77) est de 213 cm., et de chacune des pièces latérales 72 à 75 cm. On pourrait calculer que la longueur totale atteindrait à l'origine les 5 m. Il s'agirait donc de l'icône la plus longue et la plus haute connue actuellement. Au centre est représentée la Grande Déisis (PI. 77) qui occupe 5 panneaux arqués, et, à ses côtés, s'étalent: deux scènes de la vie de la Vierge: Entrée au Temple et Fiançailles de la Vierge (deux panneaux) (PI. 78) et six Fêtes : L'Annonciation et la Nativité du Christ, Résurrection de Lazare, Entrée à Jérusalem (PI. 77), Crucifiement et Descente de Croix (PI. 79, 82, 83, 84, 85). Sur la pièce perdue seraient représentées: la Descente aux Limbes et l'Ascension ou la Dormition de la Vierge, etc. L'étude de l'évolution de la représentation, sur l'épistylion (l'architrave) du templon, de la Grande Déisis (Déisis élargie avec les figures des anges et des apôtres) montre que cette composition domine d'abord l'architrave du templon (décor sculpté, gravé ou en émail, IXe-Xe siècle) (p. 380-382). Avec l'introduction des longues icônes peintes qui surmontent l'architrave du templon, en bois ou en marbre (XIe siècle?), les Fêtes y apparaissent. D'après les indications de textes comme le Typikon du Monastère de Pétritzos et l'inventaire du Rossikon, le templon serait décoré, au XIe siècle, seulement du Dodékaorton ; pourtant, des pièces, comme les plaques d'ivoire de Bamberg, la plaque de marbre du Musée Byzantin et le fragment d'épistyle de l'Ermitage avec les saints militaires indiquent que la Grande Déisis n'avait pas disparue à cette époque (pp. 383-384). En tous cas, au XIIe siècle il paraît que les Fêtes (cycle liturgique) s'étendent aux dépens de la Grande Déisis qui se réduit à un Trimorphon, à savoir à une simple Déisis à trois personnes, représentées toutes les trois dans un seul panneau. La Grande Déisis de Vatopédi, constituée de neuf personnages, étalée sur cinq panneaux arqués — contre dix des Fêtes — indiquerait une reprise vers le XIIIe siècle du thème de la Grande Déisis, thème qui aboutira à occuper de nouveau seul une série entière. (D'ailleurs, il n'est pas possible de savoir actuellement si, en réalité, la Grande Déisis avai cessé d'occuper une série à part sur l'épistyle aux -XIIe siècle, ce qui ne paraît pas d'usage fréquent). Deux icônes inédites faisant, à l'origine, partie d'une même série constituée de longues planches unies, qui ornait un templon athonite, y sont à ajouter aux rares exemples d'époque byzantin^ signalés jusqu'ici (PI. 92-93, p. 386-387). Quatre apôtres y sont représentés en pied, par deux sur chaque panneau arqué d'une ogive, et la pièce, d'un style «macédonien» retardataire, daterait du début du XVe siècle. Ce type d'icônes longues, dites «apostolika», a survécu dans les églises grecques et balkaniques jusqu'à la fin du XIXe siècle (p. 385 et n. 5). Quant aux icônes longues avec les Fêtes, aux deux pièces connues de l'Ermitage (PI. 89-90, p. 397-398) sont à ajouter encore deux pieces inédites de Lavra (PI. 88 et 91). Toutes les quatre appartenaient au même Dodécaorton—icône longue découpée plus tard — qui dateraient du XIIIe plutôt que du XIIe siècle. Lazarev l'attribue — à cause de sa qualité médiocre — à un atelier provincial, probablement athonite. On peut encore rapprocher deux autres pièces connues: une Résurrection de Lazare à Athènes et une Transfiguration à l'Ermitage (PI. 87 a et b), de forme carrée et de dimensions réduites (23x24 cm.), et reconstituer ainsi une partie d'une série d'icônes de Fêtes, séparées l'une de l'autre, toujours au Mont Athos. Elles dateraient plutôt du début du XHIe siècle (p. 398-399). Au point de vue iconographique, les scènes représentées sur l'icôneépistyle de Vatopédi suivent, avec des différences minimes, les types courants, surtout dans la miniature, du XIIe et XIIIe siècle (p. 388-391). A noter, le type de la Descente de Croix, plutôt rare (PI. 83, p. 391- 392) et aussi une certaine liberté dans le choix des scènes, qui n'est pas conforme aux canons des grandes Fêtes. Ce qui distingue la plupart de ces scènes, c'est la tendance d'enrichir le contenu émotionnel et de rendre les rapports humains entre les personnes représentées plus chaleureux; l'auteur y voit des caractéristiques plutôt du XHIe siècle. Les deux scènes de la vie de la Vierge (PI. 78) servent d'introduction aux scènes de la vie du Christ (p. 392-393). La qualité artistique n'est pas partout égale. Les meilleures parties sont: la Grande Déisis (particulièrement la belle tête du Christ, pi. 80), le Crucifiement et la Descente de Croix (PI. 79, 82, 83-85). La facture, très soignée, est plutôt picturale, avec des transitions nuancées, des draperies molles (p. 394-395). La qualité de la pièce et les rapprochements avec des miniatures du XIIIe indiquent un atelier constantinopolitain, ou, en tous cas, lié directement à la capitale. ; - D'autre part, l'identité du décor du revers de l'icône de Vatopédi (PI. 86A) avec celui de certaines icônes du Sinaï, de style, pourtant, différent, indiquerait une provenance commune du même atelier de première classe, travaillant dans les limites d'une période qui pourrait dépasser celle d'une génération (p. 396). '" Le résultat de cette petite recherche serait la conviction que l'évolution de la forme et du caractère du templon vers l'iconostase dépend de Constantinople, que ces longues icônes d'entablements étaient beaucoup plus répandues que l'on ne pensait, et que les meilleures d'entre elles  étaient envoyées de la capitale vers les grands centres monastiques —le Mont Athos et le Mont Sinaï. (FR)

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Δελτίον Χριστιανικής Αρχαιολογικής Εταιρείας

Ελληνική γλώσσα

1966-01-11


Χριστιανική Αρχαιολογική Εταιρεία (ΧΑΕ) - Christian Archaeological Society (ChAE) (EL)

1105-5758
2241-2190
Δελτίον της Χριστιανικής Αρχαιολογικής Εταιρείας; Δελτίον XAE 4 (1964-1965), Περίοδος Δ'. Στη μνήμη του Γεωργίου Α. Σωτηρίου (1881-1965); 377-403 (EL)
Deltion of the Christian Archaeological Society; Deltion ChAE 4 (1964-1966), Series 4. In memory of Georgios A. Sotiriou (1881-1965); 377-403 (EN)




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