Une icône du Jugement Dernier a l'ile de Simi ( pl. 84 - 95 )

 
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1969 (EN)

Εικών της Δευτέρας Παρουσίας εκ της Σύμης (πίν. 84-95) (EL)
Une icône du Jugement Dernier a l'ile de Simi ( pl. 84 - 95 ) (EN)
Une icône du Jugement Dernier à l'île de Simi (Pl. 84-95) (FR)

ΑΧΕΙΜΑΣΤΟΥ-ΠΟΤΑΜΙΑΝΟΥ, Μυρτάλη

Μη διαθέσιμη περίληψη (EL)
No abstract (available).  (EN)
Le sujet du présent article est la présentation d'une icône du Jugement Dernier (dimensions 1.115 χ 0.875 χ 0.03 m.), qui se trouve dans une église de la Vierge dite «Μεγάλη Παναγία του Κάστρου», dans l'île du Dodecanese Simi. Cette icône se compose de trois planches de bois de cyprès, en second emploi; les deux planches ont l'envers décoré de petits motifs en champs-levé. L'icône (pi. 84 - 90 a) n'est pas signée. Mais les traits spécifiques d'exécution, de style et d'iconographie permettent l'attribution de l'icône au peintre crétois Georges Klotzas (connu des sources littéraires en Crète entre 1564 et 1576 et par les dates de ses oeuvres signées de 1590 à 1609). Ce sont les mêmes traits que l'on rencontre dans deux autres pieces signées de Klotzas, dont le thème et le caractère sont très proches à celui de l'icône de Simi; il s'agît de l'icône «En Toi se réjouit» de la Collection de l'Institut Hellénique de Venise et d'un triptyque au Monastère de Saint - Jean Théologos dans l'île de Patmos. La ressemblance entre ces trois pièces est frappante. En plus de la parenté des procédés et de style, on y trouve les mêmes types physionomiques d'une expression vive et souvent individuelle, les mêmes détails iconographiques, tous inventions personnelles de Klotzas. La composition aussi des figures en groupes suit le même rythme et la même ordonnance. La pensée d'attribuer l'icône de Simi à un élève de Klotzas devrait être exclue, car l'icône se distingue non seulement par les traits spécifiques de l'art du maître mais aussi par certaines de ses vertues : ce sont, entre autres, la structure de la composition, la capacité des combinaisons d'éléments de provenance diverse, tant pour l'iconographie que pour le style, la hardiesse de l'imagination, le ton et la disposition des couleurs; ce sont aussi le rythme dans l'alternative des attitudes mouvementées et précises des figures et, enfin, la stature des personnages exécutés minutieusement. De même, le caractère des lettres est semblable à celui des lettres des icônes signées du peintre. Pourtant, entre les oeuvres en question existent des différences remarquables, comme il arrive aussi entre autres icônes signées de Klotzas ou attribuées à lui : elles appartiendraient à des phases différences de l'évolution de l'art du peintre. Le trait fondamental qui distingue l'icône de Simi est sa composition : les groupes sont ordonnés selon un système de rangs superposés d'après un axe central, donnant à la synthèse un caractère concentrique. Ce schéma compositionnel n'apparaît pas dans les oeuvres mentionnées plus haut, ainsi que dans d'autres icônes du Jugement Dernier attribuées à KIotzas, qui suivent la synthèse traditionnelle en zones horizontales; à savoir une icône et un triptyque de l'Institut Hellénique à Venise et les trois feuillets de triptyque du Vatican, d'une valeur artistique mineure. Il est bien probable que les feuillets du Vatican soient l'oeuvre de deux peintres différents, mais de l'entourage de KIotzas. Le même système de composition de l'icône de Simi, mais dans une ordonnance plus symétrique, apparaît seulement à une icône du Jugement Dernier au Monastère de la Vierge Platytéra à Corfou, déjà attribuée aussi à KIotzas (pi. 90 β - 95). Dans les icônes de Simi et de Corfou on peut constater l'influence surtout du Jugement Dernier de Michelange ainsi que d'autres compositions monumentales de peintres contemporains (p. ex. De Tintoretto). Mais tous ces éléments empruntés à l'art occidental se transforment et s'adaptent à la tradition byzantine, qui est plus austère mais parfois aussi plus calligraphique. L'icône de Corfou reflète davantage le charme des prototypes occidentaux quant à l'iconographie et la perspective, tandis que dans l'icône de Simi la composition harmonieuse, la sobriété calme de la narration et la formulation iconographique attestent l'influence puissante de la tradition byzantine. L'usage plus modéré des éléments occidentaux, le style plus austère et calme de l'icône de Simi et, d'autre part, la comparaison aux autres pièces de KIotzas amènent à la conclusion, qu' elle doit être l'oeuvre d'une période tardive du peintre. (FR)

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Δελτίον Χριστιανικής Αρχαιολογικής Εταιρείας

Greek

1969-01-11


Χριστιανική Αρχαιολογική Εταιρεία (ΧΑΕ) - Christian Archaeological Society (ChAE) (EL)

1105-5758
2241-2190
Δελτίον της Χριστιανικής Αρχαιολογικής Εταιρείας; Δελτίον XAE 5 (1969), Περίοδος Δ'. Στη μνήμη του Δημητρίου Ευαγγελίδη (1888-1959); 207-228 (EL)
Deltion of the Christian Archaeological Society; Deltion ChAE 5 (1969), Series 4. In memory of Dimitrios Evagelidis (1888-1959); 207-228 (EN)




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