Το πρόβλημα μιας μορφής Έλληνος φιλοσόφου (πίν. 25-26)

 
δείτε την πρωτότυπη σελίδα τεκμηρίου
στον ιστότοπο του αποθετηρίου του φορέα για περισσότερες πληροφορίες και για να δείτε όλα τα ψηφιακά αρχεία του τεκμηρίου*
κοινοποιήστε το τεκμήριο




1972 (EL)

Το πρόβλημα μιας μορφής Έλληνος φιλοσόφου (πίν. 25-26) (EL)
Sur le problème de la figuration d'un «philosophe grec » (pl. 25-26) (EN)
Sur le probleme de la figuration d'un «philosophe grec» (Pl. 25-26) (FR)

ΑΧΕΙΜΑΣΤΟΥ-ΠΟΤΑΜΙΑΝΟΥ, Μυρτάλη

Μη διαθέσιμη περίληψη (EL)
No abstract (available).  (EN)
Dans le Réfectoire du monastère de Lavra au Mont Athos, dont la décoration peinte date vers l'année 1536, parmi les figures de douze philosophes grecs, représentés dans la scène de l'arbre de Jessé, sur le mur sud, apparaît dans le groupe à gauche de Jessé (pi. 25), entre Pythagore et Solon la figure d'un philosophe du nom énigmatique Dialid (pi. 26). Selon Spetsieris (Images des philosophes Grecs dans les églises, Athènes 1964), il s'agit d'une figure féminine, dont le nom est lu par lui ΑΙΑΛΗΑ, et laquelle peut être identifiée, selon son opinion, avec la fameuse philosophe d'Alexandrie 'Υπατία. Ce point de vue n'est pas probable, parce qu'il s'agit, sans doute, de la figure barbue d'un homme d'âge mûr, qui ressemble, en plus, beaucoup avec Platon dans la même scène, et don’t le nom doit être lu correctement ΔΙΑΛΗΔ. D'ailleurs, selon l'opinion de G. Nandris, (Contribution à l'étude de la peinture murale de Lavra, dans «Le Millénaire du Mont Athos», Venezia 1964, v. II, p. 267), le dit ΔΙΑΛΗΔ de Lavra, ainsi que les philosophes avec des noms d'une parenté auditive ΟΠΛΗΔ et Thgilid, Glid, qui sont représentés dans des scènes analogues de Voronets et de Saint - Georges de Suöeava, réciproquement, doivent être identifiés avec Ευριπίδης. Nandris, explique cette identification par le dommage actuel des lettres de l'inscription du nom ΟΠΛΗΔ de Voronets, lequel devait être à l'origine ΟΡΙΠΗΛ et dériver du grec ΕΥΡΙΠΙΔΗΣ. Mais ce point de vue ne peut pas être accepté dans le cas de Dialid de Lavra, parce que, d'après cette interprétation, la provenance des deux autres types Thgilid et Dialid reste inexpliquée. En plus, la conclusion de Nandris, que l'original de l'arbre de Jessé et en conséquence les modèles de Lavra proviennent de Roumanie est appuyée sur des documents rares et faux, comme l'hypothèse sur la dérivation du type Dialid et le déchiffrement erroné des noms de deux autres philosophes de la Trapéza de Lavra, et précisément de ΠΥΘΑΓΟΡΑΣ comme Pivogoras et de ΓΑΛΗΝΟΣ comme Palinos = ΑΠΟΛΛΏΝΙΟΣ. L'identification du nommé ΔΙΑΛΗΔ de Lavra présente de grandes difficultés, par le fait même que ce nom est inconnu dans l'antiquité grecque ainsi qu'à l'époque byzantine, et n'est jamais mentionné dans aucun dictionnaire de la langue grecque, qui, d'ailleurs, ne comprend pas des mots se terminant en — ηδ. D'ailleurs, la place de cette figure dans le groupe des philosophes de Lavra prouve, qu'il s'agit d'une personnalité plus ou moins connue dans le monde grec ancien et dans la littérature byzantine, d'un nom rare qui a subi plusieurs déformations et pour cela incompréhensible. Après ces considérations, Γ auteur soutient que très probablement la forme originale du nom ΔΙΑΛΗ4 est ΑΙΘΑΑΙΔΗΣ. Le dit Aithalides fut un personnage mythologique de l'antiquité grecque, fils d'Hermès et d'Eupolémia ; selon une ancienne tradition, citée par Diogene Laertios, Pythagore se souvenait qu'il fut né à son origine comme Αίθαλίδης, fils d'Hermès, qui lui fit le don de conserver la mémoire de sa vie passée durant toutes les différentes étapes de métempsychose. Le nom d'Aithalides n'est jamais rencontré dans les textes de caractère apocryphe de la littérature médiévale, parmi les dieux et les philosophes de l'antiquité, qui sont considérés comme prophètes du Christ. Pourtant, dans les textes ainsi que dans les décorations peintes des églises se rencontrent Hermès, surnommé d'habitude le Trismégistos, et Pythagore, dont Aithalides fut, selon la tradition, la figure médiane et conjonctive. En plus, la place de Dialid à côté de Pythagore à Lavra, son attitude qui fait pendant à celle de Pythagore, de sorte que ces deux figures sont liées iconographiquement, constituant en effet une pair de philosophes ainsi que d'autres éléments figuratifs, soutiennent l'hypothèse de l'identification de ΔΙΑΛΗΔ à Αίθαλίδης. La présence d'Aithalides parmi les philosophes, à côté de Pythagore, pourrait être donc interprétée comme la présentation double d'une seule hypostase, et, pour ainsi dire, comme témoignage, indirectement suggéré, du dogme de l'incarnation ; beucoup plus, parce que ces deux figures, selon la tradition ancienne, étaient à travers les metempsychoses successives d'origine divine commune. Cette hypothèse, proposée sous une certaine réserve, pourrait être soutenue seulement par le fait qu'elle tire son origine à la tradition populaire médiévale apocryphe, de laquelle provient, d'ailleurs, tout le mythe des prophéties des dieux et des philosophes grecs sur Γ avènement du Christ. De point de vue purement paléographique, le nom Αίθαλίδης est peut-être le seul dans les dictionnaires de la langue grecque, qui, déformé, pourrait prendre le type de nom ΔΙΑΛΗΔ. Et cela précisément, selon le schéma ΑΙΘΑΛΙΔΗΣ — ΑΙ(Θ)ΑΛΙΔΗΣ — ΔΙΑΛΙΔ(ΗΣ) — ΔΙΑΛΗΔ, OU le schéma ΑΙΘΑΛΙΔΗΣ — ΑΙΔΑΛΙΔΗΣ — ΔΙΑΛΙΔ(ΗΣ) — ΔΙΑΛΗΔ. Cette curieuse figure est rencontrée encore une fois, au moins sous le nom ΖΗΑΛΙΓΗΣ parmi des philosophes Grecs, dans la scène de l'arbre de Jessé de l'église de la Nativité à Arbanassi en Bulgarie, datée de 1681. La consonnance et la ressemblance auditive du nom ΖΗΑΛΙΓΗΣ avec le nom ΑΙΘΑΛΙΔΗΣ et le ΔΙΑΛΗΔ de Lavra sont évidentes. Sans aucun doute il s'agit bien du même «philosophe», d'après l'examen comparatif des divers éléments figuratifs de ΖΗΑΛΙΓΗΣ avec ceux de ΔΙΑΛΗΔ. D'ailleurs la relation iconographique concrète entre les deux ensembles de philosophes à Lavra et à Arbanassi qui se distinguent d'une richesse plus grande dans les textes des rouleaux d' Arbanassi rend très probable, que tous les deux reproduisent un ensemble peint ou même une simple description d'un texte, qui avait servi comme modèle dans les deux cas. (FR)

info:eu-repo/semantics/article
info:eu-repo/semantics/publishedVersion


Δελτίον Χριστιανικής Αρχαιολογικής Εταιρείας

Ελληνική γλώσσα

1972-01-11


Χριστιανική Αρχαιολογική Εταιρεία (ΧΑΕ) - Christian Archaeological Society (ChAE) (EL)

1105-5758
2241-2190
Δελτίον της Χριστιανικής Αρχαιολογικής Εταιρείας; Δελτίον XAE 6 (1970-1972), Περίοδος Δ'. Στη μνήμη του Παναγιώτη Μιχελή (1903-1969); 67-81 (EL)
Deltion of the Christian Archaeological Society; Deltion ChAE 6 (1970-1972), Series 4. In memory of Panayotis Michelis (1903-1969); 67-81 (EN)




*Η εύρυθμη και αδιάλειπτη λειτουργία των διαδικτυακών διευθύνσεων των συλλογών (ψηφιακό αρχείο, καρτέλα τεκμηρίου στο αποθετήριο) είναι αποκλειστική ευθύνη των αντίστοιχων Φορέων περιεχομένου.