Βυζαντινά κιονόκρανα με ανάγλυφα ζώα (πίν. 27-38)

 
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1972 (EL)

Βυζαντινά κιονόκρανα με ανάγλυφα ζώα (πίν. 27-38) (EL)
Chapiteaux byzantins a décoration animale (pl. 27-38) (EN)
Chapiteaux byzantins à décoration animale (Pl. 27-38) (FR)

ΠΑΝΑΓΙΩΤΙΔΗ, Μαρία

Μη διαθέσιμη περίληψη (EL)
No abstract (available).  (EN)
L' analyse détaillée de deux chapiteaux d' Edesse en Macédoine ocidentale provenant Γ un de l' ancienne Métropole (colonne Sud - Est), l’ autre de l’ église consacrée aux Saints - Pierre et Paul (colonne Sud - Est aussi), constituent le point de départ de notre étude. Le premier, du type dit «à double zone», présente un registre inférieur typiquement «théodosien». Il peut être attribué au Ve siècle, et plus précisément à la 2e moitié du siècle pour des raisons historiques et stylistiques. Le second se place à Γ époque médiobyzantine. La masse entière du chapiteau montre qu' elle est portante, les aigles des angles jouant un rôle purement décoratif. Nous le datons du premier quart du XIe siècle. Deux autres chapiteaux provenant de la ville voisine de Veroia, semblables au second d' Edesse, ajoutent leurs témoignages. Ils peuvent être datés vers l’ an mille, surtout à cause du fleuron placé sur leur zone inférieure, trop petite et presque méconnaissable. Les études fondamentales de R. Kautzsch (Kapitellstudien, Berlin – Leipzig 1936, p. 152 - 165) et E. Kitzinger (The Horse and Lion Tapestry at Dumbarton Oaks, DOP 3, 1946, p. 62 - 71), sur ce genre de chapiteaux, se limitent aux exemples des Ve et Vie siècles, période d' apogée de ce type. Depuis, d'autres exemples ont été découverts (de publications de fouilles, de nos propres recherches dans de petites collections et dans des églises). Nous avons essayé d' en faire Γ inventaire raisonné, puis nous avons rassemblé les chapiteaux à décoration animale de Γ époque post-iconoclaste (cf. Appendice en grec). L' essai de classer chronologiquement ces fragments nous a obligé à utiliser comme points de départ, quelques sculptures datées, pour voir très brièvement, il est vrai, la mode d' évolution de la sculpture byzantine. Pour l’ époque pré-iconoclaste, nous réunissons:Chapiteaux des piliers de Saint Menas de Thessalonique  vers 400 Premier quart du Ve siècleFragments sculptés de Sainte Sophie de Théodose II 415Chapiteaux de la basilique de Damousel-Karita à Karthage avant 439 Deuxième quart du Ve siècleChapiteaux de la Vierge Acheiropoiètos de Thessalonique peu après 439 Deuxième quart du Ve siècleChapiteaux de Saint - Démétrios de Thessalonique peu avant 441Chapiteaux de la porte d' Or de Constantinople 447Chapiteaux de la basilique de Lechaion 450 – 460 Troisième quart du Ve siècleChapiteaux de la basilique de St. Jean Stoudios à Constantinople 463Chapiteaux de Saint - Apollinaire le Neuf de Ravenne 493 -526 Quatrième quart du Ve SiècleChapiteau de Saint-Clément à Rome 514- 523 Premier quart du VIe siècleFragments sculptés de Saint-Polyeucte à Constantinople 524 – 527 Deuxième quart du VIe siècleChapiteaux de l'église des Saints Serge et Bacchos de Constantinople 527 – 536Chapiteaux de Sainte - Sophie de Constantinople 532- 537Chapiteaux de Saint Vital de Ravenne 526-547Chapiteaux de Saint Apollinaire in Classe 533-549Chapiteaux de la Cathédrale de Parenzo 543-553 Troisième quart du VIe siècleNous plaçons peu avant 441 les chapiteaux de Saint - Démétrios (sauf quelques exemples anciens), d' après les indices historiques et la ressemblance de l’ acanthe — là où elle existe — avec celle des chapiteaux de l’ Acheiropoiètos et des basiliques de Lechaion et de Saint Jean Stoudios. Dans les sculptures, ci-dessus, nous remarquons une tendance générale à l’ utilisation de formes plus schématiques (cf. les têtes des béliers et les corps des aigles), mieux adaptées à leur fonction. La technique du trépan qui sert au début à ciseler l’ acanthe épineuse produit des effets qui progressivement aboutissent à montrer l’ ornement sculpté comme détaché de la surface du chapiteau. D' après ces donnés nous pensons pouvoir attribuer à la première moitié du Ve siècle trois chapiteaux du Musée de Saint Georges de Thessalonique (App. N° 16, 18, 20). Un chapiteau de pilier (App. N° 14) du même Musée est très proche de ceux de Saint Démétrios ; il en est de même pour les chapiteaux de Prophète Élie à Thessalonique (App. N° 24) et de Nissi d'Édesse (App. N° 39), tandis que le chapiteau d' Édesse qui nous a occupé au début (App. N° 9) et un autre de Veroia (App. N° 6) se placent très bien vers le milieu de la seconde moitié du Ve siècle. Vers 500, nous pouvons placer la réalisation des chapiteaux d' Amphipolis (App. N° 3), de Thessalonique (App. N° 17, 19), de l’ ancienne Gallatis (App. N° 7) et d' un chapiteau de pilier du Musée Byzantin d' Athènes (App. N° 1) ; ils suivent les chapiteaux de Constantinople (App. N° 32), de Thèbes Phthiotide (App. N° 25) et de Philippes (App. N° 49). Nous datons vers le milieu du VIe siècle les chapiteaux de Thessalonique (App. N° 21), d' Arnitha à Rhodes (App. N° 4), de Syïa en Crète (App. N° 44) et ceux du Musée Byzantin d' Athènes (App. N° 12) et de la basilique de Corinthe (App. N° 29, 30); le chapiteau de Longos d'Édesse (App. N° 10) peutêtre considéré comme contemporain avec ces exemples et, comme un peu postérieur l'imposte de l'ancien Musée Archéologique de Thessalonique (App. N° 22). A l’ époque médiobyzantine, le décor sculpté de quelques églises datées de façon sûre nous aide à suivre un peu l’ évolution des formes :Fragments sculptés du monastère de C. Lips à Constantinople 904 Première moite du Xe siècleFragments sculptés de l1' église de la Vierge à Saint Luc en Phocide avant l' an 1000 Deuxième moite du Xe siècleFragments sculptés de Saint Luc en Phocide 1011 Première moite du XIe siècleFragments sculptés du «métochion» de Saint Luc en Eubée 1014Chapiteaux de la Vierge des Chaudronniers (Panaghia ton Chalkéon) à Thessalonique 1028Fragments sculptés de Chios 1054-1056 Deuxième moitié du XIe siècleTemplon en marbre de Saint Théodore Babaka dans le Magne 1075Fragments sculptés de Daphni 1080-1100Chapiteaux de St. Nicolas à Kabia de Béotie Première moitié du XIIe siècleFragments sculptés de Haghia Moni à Nauplie 1143-1149Fragments sculptés de Taxiarque de Messaria à Andros 1158 Deuxième moitié du XIIe siècleArchitrave de Γ iconostase «de Philosophe » du Musée Byzantin d'Athènes 1205 Première moitié du XIIIe siècleLa technique dite du «champlevé» est utilisée en même temps que celle qui donne plus de relief aux formes. De toute façon, les réminiscences de la technique du trépan qui met en valeur les motifs sur le fond obscur subsistent parfois. Pendant le Xe siècle, les surfaces qui décrivent les motifs sont taillées à «l'emporte pièce» mais dès le début du XIe siècle elles s' unissent au fond avec plus de souplesse, pour donner à la deuxième moitié de ce siècle un contact en douceur entre les motifs et la surface du fond. Au XIIe siècle, l’ ornement s'allonge sur la surface comme pour la couvrir et tend vers des formes plus douces jusqu' à la fin du siècle. L'influence islamique, notée dans des détails iconographiques et stylistiques, disparaît pendant la deuxième moitié du XIe siècle. Nous pouvons donc attribuer un chapiteau de Sainte-Sophie de Trébizonde (App. N° 77) au milieu du Xe siècle, un autre de Nicée (App. N° 72) à sa deuxième moitié. La date (vers l'an mille) que nous avons proposée convient aux chapiteaux de Veroia et d'Édesse (App. N° 53, 57). Un autre de la région de Kosani (App. N° 50) et celui de Kalamata (App. N° 59) datent plutôt de la deuxième moitié du XIe siècle et les chapiteaux de Constantinople (App. N° 61, 63, 65) se situent vers la fin de ce siècle. Nous datons les chapiteaux de Nicopolis en Épire (App. N° 73), de Mina (App. N° 69) et de Platsa (App. N° 70) dans le Magne du début du XIIe siècle, du milieu, celui de Teghéa (App. N° 76) et de la fin du même siècle le chapiteau d' Episcopi dans le Magne (App. N° 68). Les chapiteaux de Volos (App. N° 54), de St. Marc à Venise (App. N° 52) et du ciborium de Parenzo (App. N° 74), sont plus tardifs (XIIIe siècle). Au moyen âge, les rapports qu'on peut trouver entre les exemples du Péloponnèse, de la Macédoine, d'Italie et de la Sicile témoignent de la communauté d'expression artistique dans ces lieux où l’ héritage culturel et les conditions géographiques sont semblables. L' origine orientale du chapiteau à décoration animale est communément acceptée. Leur signification prend une nuance apotropaïque. A la fin nous voyons que les chapiteaux à décoration animale nous donnent l'occasion pour faire quelques remarques sur la sculpture byzantine. Pendant le Ve siècle, les moyens expressifs de la basse antiquité continuent à exister : formes plastiques et illusionisme qui joue avec les effets de l’ ombre et de la lumière ; les détails se mêlent avec les motifs principaux, bien que ces derniers commencent à chercher à prédominer. Progressivement ces éléments se perdent et les formes deviennent plus propres et plus conformes à leur fonction. Les motifs se détachent devant le fond obscur. Toutes ces tendances trouvent leur expression au VIe siècle. Des formes pures, sans les effets de l’ ombre et de la lumière se transmettent par la période de l’ iconoclasme à l’ époque qui suit. Là elles trouvent leur maturité. Plates ou un peu plastiques les figures s'expriment avec sobriété et reflètent leur fonction. Un peu plus tard, au XIIe siècle, les ornements avec les mêmes principes, prennent la forme d'un revêtement qui enveloppe les surfaces entières. (FR)

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Δελτίον Χριστιανικής Αρχαιολογικής Εταιρείας

Ελληνική γλώσσα

1972-01-11


Χριστιανική Αρχαιολογική Εταιρεία (ΧΑΕ) - Christian Archaeological Society (ChAE) (EL)

1105-5758
2241-2190
Δελτίον της Χριστιανικής Αρχαιολογικής Εταιρείας; Δελτίον XAE 6 (1970-1972), Περίοδος Δ'. Στη μνήμη του Παναγιώτη Μιχελή (1903-1969); 82-129 (EL)
Deltion of the Christian Archaeological Society; Deltion ChAE 6 (1970-1972), Series 4. In memory of Panayotis Michelis (1903-1969); 82-129 (EN)




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