Προβλήματα της εικονογραφίας του τρούλλου του ναού Αγ. Γεωργίου Θεσσαλονίκης (πίν. 65-70)
(EL)
Sur quelques problèmes de l'iconographie de la coupole de Saint-Georges de Thessalonique (pl. 65 - 70)
(EN)
Sur quelques problèmes de l' iconographie de la coupole de Saint - Georges de Thessalonique (Pl. 65-70)
(FR)
ΣΩΤΗΡΙΟΥ, Μαρία
Μη διαθέσιμη περίληψη
(EL)
No abstract (available).
(EN)
Les thèses soutenues par l'auteur de la présente étude sont les suivantes : a) Le système de la décoration de la coupole de Saint – Georges constitue une continuité de l’ ornementation des coupoles des tombeaux romains qui se retrouve dans Γ art des catacombes et des mausolées chrétiens (Pis. 67). b) Les cadres d'architectures du registre des martyrs ne proviennent pas directement des s c e n a e fron s, mais représentent des parties d'une véritable église: c'est l'Eglise Céleste, dont l'église terrestre est l’ antitype. Le plan général — bâtiment entier en trois parties ainsi que Sanctuaire tripartite — caractérise la tradition syro-palestinienne et se rencontre dans des représentations d'églises sur des pavements en mosaïque (Ma'in en TransJordanie) et sur les mosaïques des Conciles de l'église de la Nativité de Bethléem. A Saint - Georges, néanmoins, les architectures gardent la riche ornementation sculptée des bâtiments romains qui se retrouve dans les anciennes églises chrétiennes. Il est toutefois certain qu'un intense désir de transformation particulière y domine pour donner l'impression suprarationnelle de l'Eglise Céleste. Par exemple, malgré leurs dimensions immenses, ces bâtiments ne produisent pas une impression de stabilité; ils sont tous comme dans un mouvement d'avancement et de retrait. Légères et ajourées, ces architectures comportent des pierres précieuses, de sens mystique, qui scintillent sur chaque côté. Les architectures des huit panneaux sont identiques deux par deux. La première paire de ces architectures représente la façade Ouest d' une église (PI. 69,1) et les autres des intérieurs d'églises (PI. 69,2 et 70). c) Les martyrs ne représentent pas —comme dans les calendriers païens—les mois, mais des martyrs probablement représentant tous les mois. Le choix a été fait parmi les différentes catégories de martyrs, afin qu'ils glorifient, avec les anges et les fidèles, le Christ triomphant. Ainsi l'iconographie de la la coupole de Saint - Georges devient une composition panégyrique d'un symbolisme ecclésiastique - liturgique.
(FR)
