Ο ΚΑΛΒΟΣ ΚΑΙ ΟΙ ΚΑΡΜΠΟΝΑΡΟΙ. ΣΥΜΒΟΛΙΚΕΣ ΛΕΞΕΙΣ ΤΩΝ ΩΔΩΝ

 
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2005 (EN)

Ο ΚΑΛΒΟΣ ΚΑΙ ΟΙ ΚΑΡΜΠΟΝΑΡΟΙ. ΣΥΜΒΟΛΙΚΕΣ ΛΕΞΕΙΣ ΤΩΝ ΩΔΩΝ (EL)
Ο ΚΑΛΒΟΣ ΚΑΙ ΟΙ ΚΑΡΜΠΟΝΑΡΟΙ. ΣΥΜΒΟΛΙΚΕΣ ΛΕΞΕΙΣ ΤΩΝ ΩΔΩΝ (EN)

ΓΕΩΡΓΑΝΤΑ, ΑΘΗΝΑ

Athéna Georganta, Kalvos et la Charbonnerie européenneLa présente étude tente d'éclairer les liens avec la Charbonnerie d'undes plus grands poètes de la littérature néohellénique. Il s'agit du poèteromantique Andréas Kalvos, qui était membre de la Charbonnerie italienneet avait participé à la révolution de carbonari italiens (1820-1821).Dans les études néohelléniques, on prit connaissance tardivement, c'està-dire dans les années I960, de l'engagement de Kalvos avec la Charbonnerieitalienne. Ceci grâce aux longues recherches dans les archivesitaliennes effectuées par un historien grec (K. Porfyris).Kalvos fut élevé, éduqué et formé dans les grands centres politiqueset culturels de l'Europe occidentale du début du XIXème siècle (en Italie, à Londres, à Genève, à Paris). Sa vie et son oeuvre restent, jusqu'ànos jours, le plus grand mystère de la littérature néohellénique. Unebonne partie de ce mystère est liée à son identité et à sa formation deCarbonaro.La production poétique de Kalvos est contenue dans deux petitsrecueils d'Odes publiés à Genève en 1824 et à Paris en 1826. Un chercheurgrec (L. Zafeiriou) découvrit récemment, en 2002, le premier poèmeque Kalvos écrivit en grec, publié à Londres en 1819. Il est à noter quele catéchisme symbolique des Carbonari fut enregistré même dans cepetit poème écrit en Angleterre, où se réfugiaient à l'époque de nombreuxrévolutionnaires italiens. La Charbonnerie évolua aussi dans le milieu desexilés à Londres.Le présent article est extrait d'une recherche qui concerne les relationsde Kalvos avec les sociétés des Carbonari italiens et français, aussibien qu'avec les Carbonari de Genève (la ville suisse était alors le siègede Philippe Buonarroti). En même temps, le but littéraire de ma rechercheest de déchiffrer les codes cachés de la Charbonnerie dans l'oeuvrepoétique de Kalvos; c'est-à-dire, interpréter ses vers aussi à la lumièredu symbolisme sibyllin du carbonarisme.L'article expose d'abord les relations peu connues de Kalvos avecles anciens Carbonari du journal Le Globe. Ensuite, il se focalise sur lepremier recueil d'Odes kalviennes, celui de Genève. L'interprétation proposéese réfère au symbole de la Vertu et à la triade sacrée des Carbonari(Foi, Espérance, Charité). L'examen de dix Odes révèle plusieurs exemplessignificatifs. La perspective de recherche se base sur des sources primairesrelatives au rituel et au catéchisme des Carbonari italiens et français.L'article conclut que les mots sacrés et les symboles de la Charbonneriequi furent incorporés dans les Odes de Kalvos sont en nombresimpressionnants. Ils nous permettent de considérer son oeuvre commel'un des rares documents, peut-être même le seul texte poétique, issu del'histoire de la Charbonnerie. (EL)
Athéna Georganta, Kalvos et la Charbonnerie européenneLa présente étude tente d'éclairer les liens avec la Charbonnerie d'undes plus grands poètes de la littérature néohellénique. Il s'agit du poèteromantique Andréas Kalvos, qui était membre de la Charbonnerie italienneet avait participé à la révolution de carbonari italiens (1820-1821).Dans les études néohelléniques, on prit connaissance tardivement, c'està-dire dans les années I960, de l'engagement de Kalvos avec la Charbonnerieitalienne. Ceci grâce aux longues recherches dans les archivesitaliennes effectuées par un historien grec (K. Porfyris).Kalvos fut élevé, éduqué et formé dans les grands centres politiqueset culturels de l'Europe occidentale du début du XIXème siècle (en Italie, à Londres, à Genève, à Paris). Sa vie et son oeuvre restent, jusqu'ànos jours, le plus grand mystère de la littérature néohellénique. Unebonne partie de ce mystère est liée à son identité et à sa formation deCarbonaro.La production poétique de Kalvos est contenue dans deux petitsrecueils d'Odes publiés à Genève en 1824 et à Paris en 1826. Un chercheurgrec (L. Zafeiriou) découvrit récemment, en 2002, le premier poèmeque Kalvos écrivit en grec, publié à Londres en 1819. Il est à noter quele catéchisme symbolique des Carbonari fut enregistré même dans cepetit poème écrit en Angleterre, où se réfugiaient à l'époque de nombreuxrévolutionnaires italiens. La Charbonnerie évolua aussi dans le milieu desexilés à Londres.Le présent article est extrait d'une recherche qui concerne les relationsde Kalvos avec les sociétés des Carbonari italiens et français, aussibien qu'avec les Carbonari de Genève (la ville suisse était alors le siègede Philippe Buonarroti). En même temps, le but littéraire de ma rechercheest de déchiffrer les codes cachés de la Charbonnerie dans l'oeuvrepoétique de Kalvos; c'est-à-dire, interpréter ses vers aussi à la lumièredu symbolisme sibyllin du carbonarisme.L'article expose d'abord les relations peu connues de Kalvos avecles anciens Carbonari du journal Le Globe. Ensuite, il se focalise sur lepremier recueil d'Odes kalviennes, celui de Genève. L'interprétation proposéese réfère au symbole de la Vertu et à la triade sacrée des Carbonari(Foi, Espérance, Charité). L'examen de dix Odes révèle plusieurs exemplessignificatifs. La perspective de recherche se base sur des sources primairesrelatives au rituel et au catéchisme des Carbonari italiens et français.L'article conclut que les mots sacrés et les symboles de la Charbonneriequi furent incorporés dans les Odes de Kalvos sont en nombresimpressionnants. Ils nous permettent de considérer son oeuvre commel'un des rares documents, peut-être même le seul texte poétique, issu del'histoire de la Charbonnerie. (EN)

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Μνήμων

Greek
English

2005-01-01


Εταιρεία Μελέτης Νέου Ελληνισμού / Society for the Study of Modern Hellenism (EL)

1105-3917
2241-7524
Μνήμων; Τόμ. 27 (2005); 55-108 (EL)
Mnimon; Vol. 27 (2005); 55-108 (EN)




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