Le mythe de Judith et Holopherne dans la littérature néohellénique Depuis le récit faussement historique de la Bible qui met en scène la décapitation d’Holopherne par Judith et célèbre le triomphe du peuple juif, le mythe de la belle guerrière fait naître, à travers les siècles, une littérature et une production artistique d’une extraordinaire richesse. Or, dans le monde néohellénique, Judith, plutôt séductrice froide que héroïne vertueuse, apparaît sporadiquement dans des récits poétiques du début du XX siècle (Pl. Rodokanakis, Const. Manos, N. Kazantzakis) qui misent surtout sur la féconde dualité du personnage. Explorant le destin littéraire grec de Judith, on s’interroge sur les multiples facettes du fantasme du féminin et de la généalogie du désir.
(EL)
Depuis le récit faussement historique de la Bible qui met en scène la décapitation d’Holopherne par Judith et célèbre le triomphe du peuple juif, le mythe de la belle guerrière fait naître, à travers les siècles, une littérature et une production artistique d’une extraordinaire richesse. Or, dans le monde néohellénique, Judith, plutôt séductrice froide que héroïne vertueuse, apparaît sporadiquement dans des récits poétiques du début du XX siècle (Pl. Rodokanakis, Const. Manos, N. Kazantzakis) qui misent surtout sur la féconde dualité du personnage. Explorant le destin littéraire grec de Judith, on s’interroge sur les multiples facettes du fantasme du féminin et de la généalogie du désir.
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