L'article examine la relation complexe de Malraux avec l'art du Gandhāra, qu'il découvre lors de son périple en Asie centrale en 1930. Loin de se contenter d'une simple fascination esthétique, Malraux voit dans cet art une métamorphose des formes grecques, transformées par l'influence bouddhique. Il y perçoit un espace de rencontre entre deux mondes, celui de la Grèce hellénistique et de l'Inde bouddhique, où l'art devient le reflet d'une libération spirituelle et d'un dialogue entre les cultures.
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André Malraux
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Département d’Études internationales et européennes de l’Université du Pirée (Grèce)
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2945-0306
Noêma; Vol. 1 No. 1 (2023); 99-110
(EN)
Noêma, revue internationale d'études françaises : langue, littérature, culture; Vol. 1 No 1 (2023): André Malraux et la Grèce; 99-110
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University of Peiraeus
